Pourquoi le temps d’écran augmente-t-il pendant les fêtes ?
Vacances scolaires, rythme plus souple, météo parfois capricieuse… Pendant les fêtes, les écrans prennent naturellement plus de place dans le quotidien familial. Tablettes, consoles, TV ou smartphone figurent souvent au pied du sapin, et les parents eux-mêmes sont plus connectés que d’habitude pour organiser les fêtes ou partager des souvenirs. Pendant les fêtes, le temps d’écran des enfants a donc tendance à augmenter — et c’est parfaitement compréhensible. L’enjeu n’est pas de supprimer les écrans, mais d’ajuster leur place dans une période à part, riche en moments familiaux.
Pendant les fêtes, viser l’équilibre plutôt que la restriction
Les vacances ne ressemblent pas au reste de l’année, et c’est normal. Chercher à appliquer des règles strictes à la minute près peut vite devenir source de tension, pour les enfants comme pour les parents. L’objectif n’est pas de « compter les minutes », mais d’éviter que les écrans s’imposent par défaut, notamment quand l’ennui s’installe. Pendant les fêtes, on gagne souvent à privilégier des usages choisis, intégrés dans la journée, plutôt que des écrans subis qui occupent tout l’espace. Ce qui compte, ce n’est pas tant la durée que la place que prennent les écrans dans la journée.
Des repères souples selon l’âge
Sans tomber dans les injonctions, quelques repères peuvent aider à poser un cadre rassurant.
Enfants de 3 à 6 ans
À cet âge, les écrans restent avant tout des moments courts et accompagnés. Un dessin animé après le déjeuner ou un jeu éducatif ponctuel peut s’intégrer facilement, à condition d’alterner avec du jeu libre et des activités physiques. Exemple : un dessin animé en début d’après-midi, puis un bricolage ou une sortie.
Enfants de 7 à 11 ans
Les enfants gagnent en autonomie, mais ont encore besoin d’un cadre clair. Jeux vidéo, vidéos ou contenus créatifs peuvent trouver leur place, à condition de prévoir des pauses régulières. Exemple : 30 à 45 minutes d’écran, suivies d’un temps hors écran avant d’envisager un nouveau créneau.
Ados
Avec les adolescents, la négociation est souvent plus efficace que l’interdiction. Les écrans sont aussi un espace social important, notamment via le smartphone. L’idée est de reconnaître ces usages tout en maintenant des moments collectifs sans téléphone. Exemple : écrans autorisés en soirée, mais repas et temps familiaux sans téléphone.
Définir quelques règles simples… ensemble
Pendant les fêtes, quelques règles claires suffisent souvent. L’idéal est de les définir en famille pour favoriser l’adhésion. Parmi les règles les plus faciles à appliquer :
- Pas d’écrans à table
- Des créneaux dédiés plutôt qu’un usage en continu
- Pas d’écrans juste avant le coucher
- Les écrans restent dans les espaces communs Impliquer les enfants dans la discussion permet de poser un cadre compris et accepté, plutôt qu’imposé.
Boîte à idées : alterner écrans et moments sans écrans
Pour éviter que les écrans ne deviennent l’activité principale, l’alternance reste la clé.
Moments sans écrans
Les moments sans écrans permettent de se recentrer sur l’échange et la présence. Ils offrent une vraie pause dans le rythme numérique du quotidien et favorisent les discussions, le jeu et le partage, en famille ou entre proches. Exemples : jeux de société en famille, lecture à voix haute, temps calme, cuisine à plusieurs ou encore promenades et sorties ensemble.
Activités adaptées aux fêtes
Pendant les fêtes, certaines activités prennent une dimension particulière. Elles permettent de s’immerger dans l’ambiance de Noël tout en partageant des moments créatifs et conviviaux, accessibles à tous les âges. Exemples : bricolages et décorations de Noël, création de cartes ou de cadeaux faits maison, jeux symboliques comme inventer une histoire ou préparer un petit spectacle.
Exemple de rythme dans la journée
Alterner temps d’écran et activités sans écran aide à structurer la journée sans frustration. L’idée n’est pas de tout supprimer, mais de trouver un équilibre qui respecte les temps de repos, d’activité et de partage. Exemple : un temps d’écran le matin suivi d’une activité manuelle, un temps calme après le déjeuner avant une sortie ou un jeu actif, puis un écran en fin d’après-midi pour préserver une soirée sans écrans.
Les outils utiles pour accompagner, sans surveiller en permanence
Les outils numériques peuvent aussi aider à poser un cadre, à condition de les utiliser comme des alliés. Les fonctions de contrôle parental, de gestion du temps d’écran ou de bien-être numérique permettent de fixer des limites horaires globales, sans surveiller chaque usage. Associés à une bonne qualité de wifi et à des équipements adaptés, ces outils offrent un cadre rassurant, notamment pour les plus jeunes, ou via des solutions comme une Kids Watch. Ils sont là pour accompagner, pas pour sanctionner.
Valoriser les usages positifs des écrans pendant les fêtes
Les écrans peuvent aussi devenir de vrais supports de partage pendant Noël :
- Créer des playlists musicales pour les fêtes
- Jouer à des jeux vidéo en famille sur la TV
- Prendre des photos et vidéos souvenirs
- Utiliser des applications créatives de dessin ou de montage
- Etc. Bien utilisés, les écrans peuvent enrichir les moments partagés, plutôt que les remplacer.
Des fêtes connectées… mais surtout partagées
Les fêtes de fin d’année sont un moment particulier, avec leurs propres règles et leurs petits écarts. Chercher l’équilibre, plutôt que la perfection, permet souvent de vivre cette période plus sereinement. Pendant les fêtes, l’équilibre ne se mesure pas en minutes d’écran, mais en souvenirs créés.






